De hauts responsables du Hamas se sont réunis en Turquie la semaine dernière pour planifier les prochaines étapes de la guerre contre Israël.
Le président turc Erdoğan continue d'accuser Netanyahu de crimes de guerre
De hauts responsables du Hamas se sont secrètement réunis la semaine dernière en République de Turquie afin d'élaborer une stratégie pour la suite de la guerre contre Israël, a rapporté dimanche soir le média local israélien KAN.
Le vice-président du bureau politique du Hamas, Saleh-al-Arouri, a assisté à la réunion en ligne depuis sa résidence de Beyrouth, au Liban, de même que l'ancien chef du Hamas, Khaled Mashal, qui réside à Doha, la capitale du Qatar. Plusieurs autres hauts dirigeants du Hamas ont participé à la réunion, selon KAN News.
Le lieu de la réunion en Turquie a été choisi délibérément pour assurer la sécurité des dirigeants et empêcher les services de renseignements israéliens de s'infiltrer par des moyens technologiques.
Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a toujours adopté une position anti-israélienne depuis le début de la guerre, accusant Israël de crimes de guerre.
Le Hamas n'a pas encore confirmé ses prochaines étapes, mais un autre accord d'échange d'otages et de prisonniers serait sur la table. Selon KAN News, des responsables égyptiens ont déclaré qu'Israël et les dirigeants du Hamas sont tous deux ouverts à un nouveau cessez-le-feu et à la libération d'otages, mais qu'ils ne se sont pas encore mis d'accord sur les détails.
Sur les 240 otages que le Hamas a enlevés le 7 octobre, lorsqu'il a envahi les communautés frontalières du sud d'Israël, tuant au moins 1 200 personnes, il en reste 129, qui ne sont pas tous en vie, ont rapporté des responsables israéliens.
Selon le Times of Israel, le Hamas a insisté pour décider unilatéralement des otages à libérer et a exigé que les troupes israéliennes se retirent sur des lignes prédéterminées. Israël aurait rejeté les conditions du Hamas, exigeant de voir la liste des otages avant de fixer l'heure et la durée du cessez-le-feu.
Au début du mois de décembre, le directeur du Shin Bet israélien, Ronen Bar, a promis de traquer les dirigeants du Hamas au Liban, en Turquie et au Qatar, "même si cela doit prendre des années". Le président turc Erdoğan avait alors lancé un avertissement, promettant de "graves conséquences" si cela devait se produire.
M. Erdoğan a déclaré que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu "serait jugé en tant que criminel de guerre pour l'offensive israélienne à Gaza, le qualifiant de "boucher de Gaza".
"Israël n'est pas seulement un meurtrier, mais aussi un voleur", a déclaré le dirigeant turc lors d'un discours prononcé devant un comité de l'Organisation de la coopération islamique à Istanbul.
"Nous ne pouvons pas laisser Israël occuper Gaza une fois de plus", a-t-il poursuivi, affirmant que Gaza est une terre palestinienne et qu'elle appartiendra toujours aux Palestiniens.
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.