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Le chef de la politique étrangère de l'UE, M. Borell, déclare qu'il n'y a pas d'autre solution que la création de deux États après la guerre.

Le chef de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borell, assiste à la cérémonie de signature de l'accord-cadre avancé et de l'accord commercial intérimaire entre l'UE et le Chili, à Bruxelles, en Belgique, le 13 décembre 2023. (Photo : REUTERS/Johanna Geron/Pool)

Le chef de la politique étrangère de l'Union européenne, Josep Borrell, a fustigé l'opposition du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à une solution à deux États soutenue par la communauté internationale, estimant qu'il n'y a pas d'autre solution après la fin de la guerre entre Israël et l'organisation terroriste du Hamas à Gaza.

"Quelles sont les autres solutions qu'ils ont en tête ? Faire partir tous les Palestiniens ? Les tuer ?" a demandé M. Borell en s'adressant aux ministres des affaires étrangères de l'UE.

"Ce que nous voulons, c'est construire une solution à deux États. Alors parlons-en", a ajouté le responsable de la politique étrangère, sans toutefois mentionner le fait que le Hamas à Gaza et l'Autorité palestinienne (AP) en Judée et Samarie ont tous deux rejeté les propositions précédentes et nient le droit à l'existence de l'État juif.

M. Borell a critiqué l'opération militaire défensive d'Israël à Gaza en soulignant que "la paix et la stabilité ne peuvent être construites uniquement par des moyens militaires".

Le plus haut diplomate de l'UE s'est fait l'écho du secrétaire général de l'ONU, António Guterres. António Guterres, qui a déclaré samedi qu'il était "inacceptable" de rejeter une solution à deux États.

"Le refus d'accepter une solution à deux États pour les Israéliens et les Palestiniens et la négation du droit à un État pour le peuple palestinien sont inacceptables", a déclaré M. Guterres lors d'un sommet du Mouvement des non-alignés (MNA) qui s'est tenu samedi à Kampala, capitale de l'Ouganda. "Le droit du peuple palestinien à construire son propre État doit être reconnu par tous", a-t-il ajouté.

M. Borrell est un critique virulent de l'État juif et a récemment repris la théorie populaire du complot en déclarant : "Le Hamas a été financé par le gouvernement israélien dans le but d'affaiblir l'Autorité palestinienne", selon le journal espagnol El País.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a démenti ces affirmations. En décembre, il a promis que ni le Hamas ni le Fatah ne gouverneraient Gaza après la guerre.

"Gaza ne sera ni le Hamastan ni le Fatahstan", a promis M. Netanyahu.

"Après le grand sacrifice de nos civils et de nos soldats, je n'autoriserai pas l'entrée à Gaza de ceux qui éduquent au terrorisme, soutiennent le terrorisme et le financent", a ajouté le Premier ministre.

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

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