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Un haut responsable du Fatah défend le massacre de civils israéliens par le Hamas en le qualifiant de "guerre défensive" contre Israël

Jibril Rajoub, haut responsable du parti Fatah, lors d'une conférence de presse à Ramallah, le 3 juin 2018. (Photo : Flash90)

Le secrétaire général du comité central du Fatah a qualifié de "guerre défensive" contre l'État juif le massacre par le Hamas, le 7 octobre, d'une grande partie des civils israéliens.

Jibril Rajoub, haut responsable du Fatah, a défini le massacre par le Hamas de femmes, d'enfants, de personnes âgées ayant survécu à l'Holocauste et de bébés israéliens comme une action menée "dans le cadre de la guerre défensive que mène notre peuple".

M. Rajoub a tenu ces propos incendiaires lors d'une rencontre avec des journalistes au Koweït, dimanche dernier

Il a également affirmé que le massacre sans précédent en Israël était dû à la prétendue "agression de l'État juif sur toutes les terres palestiniennes" et a tenté de justifier le plus grand massacre de Juifs depuis l'Holocauste comme un acte de défense, mais n'a pas précisé quelle "agression" Israël avait perpétrée avant le 7 octobre.

Fin septembre, quelques jours avant l'attaque brutale de l'organisation terroriste Hamas, Israël avait rouvert le poste-frontière d'Eretz pour permettre aux travailleurs de Gaza d'entrer dans l'État juif pour y travailler, malgré les récentes émeutes anti-israéliennes à la frontière.

Des témoins israéliens ont récemment révélé que des civils gazaouis étaient complices des atrocités commises le 7 octobre et que, dans certains cas, ces mêmes civils avaient attaqué des Israéliens dans les communautés frontalières où on leur avait récemment offert un emploi.

M. Rajou a également déclaré que l'attaque surprise du Hamas "a contrecarré l'objectif de la droite israélienne d'intégrer Israël dans la région sans résoudre la question palestinienne, sur la base du principe de la paix en échange de la paix".

La déclaration du responsable du Fatah faisait référence aux accords historiques d'Abraham de 2020 qui ont conduit à la normalisation des liens entre Israël et quatre pays arabes du Golfe : les Émirats arabes unis, le Bahreïn, le Soudan et le Maroc.

Avant les événements du 7 octobre, des négociations avancées avaient également eu lieu entre Israël et l'Arabie saoudite.

M. Rajoub a également ignoré le fait que l'Autorité palestinienne (AP) a systématiquement rejeté toutes les propositions de solution à deux États présentées par Israël et n'a jamais tenté de répondre par des contre-offres raisonnables et pacifiques.

Les déclarations du haut responsable du Fatah sont particulièrement significatives car Washington et une grande partie de la communauté internationale considèrent l'AP, dirigée par le chef du Fatah Mahmoud Abbas, comme un contrepoids "modéré" à l'organisation terroriste fondamentaliste Hamas.

L'administration américaine de M. Biden a suggéré que l'AP assume la responsabilité de la bande de Gaza dans une ère post-Hamas.

"Alors que nous nous efforçons de parvenir à la paix, Gaza et la Cisjordanie devraient être réunies au sein d'une structure de gouvernance unique, sous l'égide d'une Autorité palestinienne revitalisée, alors que nous travaillons tous à la mise en place d'une solution à deux États", a écrit le président américain Joe Biden dans une tribune publiée par le Washington Post au début du mois de novembre.

Israël a retiré ses troupes et sa présence de Gaza en 2005 et n'a aucun intérêt à contrôler le territoire ou ses plus de deux millions d'habitants. Toutefois, à la suite du massacre du 7 octobre et de la guerre contre le Hamas qui s'en est suivie, Israël ne peut plus tolérer que des régimes hostiles menacent les communautés israéliennes à ses frontières.

L'AP incite régulièrement à la haine contre Israël et le peuple juif.

Par exemple, sa politique controversée de paiement des assassinats récompense les terroristes lorsqu'ils tuent des Israéliens.

Abbas, souvent décrit par l'Occident comme un "modéré", est un négationniste qui falsifie régulièrement l'histoire juive et propage la haine contre le peuple juif.

Le régime de l'Autorité palestinienne de Ramallah, dirigé par M. Abbas, n'a pas condamné le groupe terroriste Hamas pour les atrocités qu'il a commises le 7 octobre et a même adhéré à des théories du complot, comme celle selon laquelle les forces de défense israéliennes se seraient retournées contre leurs propres citoyens et les auraient tués le 7 octobre, malgré la montagne de preuves et d'indices visuels montrant que ce sont des terroristes du Hamas qui ont commis ce massacre brutal.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exclu l'idée que l'Autorité palestinienne, dans sa forme actuelle, puisse être un partenaire de confiance pour gouverner la bande de Gaza sans menacer Israël.

"L'Autorité palestinienne, dans sa forme actuelle, n'est pas en mesure d'assumer la responsabilité de Gaza. Après nous être battus et avoir fait tout cela, comment pourrions-nous la leur confier ?" avait demandé M. Netanyahu au début du mois de novembre.

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

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