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Le Premier ministre qatari rencontre les familles des six otages israéliens et déclare que les négociations sont difficiles après l'assassinat d'Arouri

Le Qatar semble rendre Israël responsable des difficultés rencontrées dans les négociations

Le ministre des Affaires étrangères du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman al-Thani, s'adresse aux journalistes à Doha, au Qatar, le 8 juin 2017. REUTERS/Naseem Zeitoon

Les familles des six otages israéliens toujours détenus à Gaza ont rencontré samedi le Premier ministre qatari Mohammed bin Abdulrahman Al Thani. C'était la première fois que M. Al Thani recevait des familles d'otages israéliens.

Les familles sont arrivées au Qatar vendredi dans l'espoir de relancer les négociations sur les otages, qui sont au point mort depuis le début du mois de décembre, après que le Hamas a brusquement mis fin à l'accord de libération des otages conclu à l'issue d'un cessez-le-feu temporaire.

M. Thani aurait dit aux familles que les négociations avec le Hamas étaient plus compliquées depuis l'assassinat du commandant adjoint du Hamas, Saleh al-Arouri, à Beyrouth la semaine dernière.

Bien que le gouvernement israélien n'ait pas reconnu publiquement la responsabilité de l'attentat, les déclarations de plusieurs dirigeants ont confirmé l'implication d'Israël.

Le Qatar et l'Égypte tentent de relancer les négociations depuis le début du mois de décembre. Ils auraient proposé la libération de 40 otages supplémentaires, principalement des femmes, en échange d'un cessez-le-feu d'au moins deux semaines.

Bien qu'il participe aux négociations avec Israël et le Hamas, le Qatar n'a pas de relations diplomatiques officielles avec Israël.

Les dirigeants du Hamas ont récemment soumis une proposition d'accord sur les otages qui impliquait le retrait complet d'Israël de la bande de Gaza et la cessation des attaques israéliennes, proposition qu'Israël a rejetée.

Les familles des otages ont également rencontré le ministre d'État qatari au ministère des affaires étrangères, Mohammed bin Abdulaziz Al-Khulaifi, le chef de l'équipe de négociation qatarie qui a été l'un des architectes de la précédente prise d'otages.

Un fonctionnaire qatari a déclaré aux familles : "Nous utilisons tous les canaux possibles et nous collaborons étroitement avec nos homologues aux États-Unis et en Israël, mais le Qatar est un médiateur. Il ne contrôle pas le Hamas".

Le Qatar, qui s'est montré amical envers le Hamas et qui accueille même plusieurs de ses dirigeants, a tenté de rejeter sur Israël la responsabilité des difficultés rencontrées dans les négociations.

Le média Axios a rapporté que les responsables qataris ont eu du mal à maintenir la communication avec le Hamas en raison de "l'escalade des bombardements à Gaza et ailleurs".

Le Hamas et d'autres groupes terroristes de Gaza détiendraient encore 136 otages, qui ne sont pas tous en vie. Les FDI ont déclaré qu'elles pensaient que 25 des otages étaient déjà décédés, d'après les informations recueillies au cours des opérations menées dans la bande de Gaza.

Le Hamas ne serait pas disposé à envisager un accord qui n'inclurait pas un cessez-le-feu permanent. Israël ne veut pas céder à cette exigence, car il a déclaré publiquement que l'élimination du Hamas était l'un des deux principaux objectifs de sa campagne militaire dans la bande de Gaza.

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

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