Netanyahou : Nous poursuivrons la guerre jusqu'à la victoire - Le Hamas doit se rendre ou mourir
"Nous poursuivons la guerre jusqu'au bout", a déclaré mercredi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dans un communiqué. "Elle se poursuivra jusqu'à la destruction du Hamas, jusqu'à la victoire, jusqu'à ce que tous les objectifs que nous nous sommes fixés soient atteints : la destruction du Hamas, la libération de nos otages et l'élimination de la menace qui pèse sur Gaza."
La déclaration du premier ministre a été faite en réponse aux accusations formulées cette semaine par le ministre israélien des finances, Bezalel Smotrich, qui a déclaré qu'il pensait qu'Israël pourrait accepter un accord sur les otages en échange d'un cessez-le-feu et de la libération des hauts responsables palestiniens de la sécurité détenus dans les prisons israéliennes.
M. Netanyahu a affirmé qu'Israël n'arrêterait pas sa campagne militaire tant que tous les objectifs n'auraient pas été atteints.
"Quiconque pense que nous nous arrêterons n'est pas en phase avec la réalité... Nous faisons pleuvoir le feu sur le Hamas, le feu de l'enfer. Tous les terroristes du Hamas, du premier au dernier, sont confrontés à la mort. Ils n'ont que deux options : se rendre ou mourir", a souligné le premier ministre.
M. Smotrich a publié sur son média social qu'Israël devrait éliminer les dirigeants du Hamas, et non pas négocier avec eux.
"Le cabinet de guerre devrait envoyer le chef du Mossad pour éliminer les dirigeants du Hamas, où qu'ils se trouvent, et non pour parler avec eux et mener des négociations", a écrit M. Smotrich sur X.
Le Likoud, le parti de M. Netanyahu, a critiqué M. Smotrich pour ses remarques et a précisé que l'agence de renseignement israélienne Mossad avait reçu des instructions.
Le Premier ministre Netanyahou a déjà demandé au Mossad d'éliminer les dirigeants du Hamas où qu'ils se trouvent.
Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, est arrivé au Caire mercredi pour discuter de la possibilité d'un cessez-le-feu et de la libération éventuelle de terroristes palestiniens en échange du retour de 30 à 40 otages israéliens.
Selon le Wall Street Journal, M. Haniyeh a rejeté l'offre israélienne de cesser les combats pendant une semaine en échange de la libération des otages, principalement des femmes et des personnes malades ou fragiles.
Israël aurait également proposé d'acheminer davantage d'aide humanitaire dans la bande de Gaza, ce à quoi Haniyeh aurait répondu qu'il ne discuterait d'aucun accord tant qu'un cessez-le-feu total ne serait pas entré en vigueur, selon des responsables égyptiens.
Les responsables du Caire ont également déclaré que le rejet par Haniyeh de l'offre d'Israël n'équivalait pas à une rupture des négociations, mais qu'il s'agissait d'une tentative du Hamas de faire pression sur Israël pour qu'il offre davantage de concessions.
M. Haniyeh aurait également déclaré que les otages israéliens restants - estimés à environ 128 personnes, sans que l'on sache exactement combien d'entre eux sont encore en vie - ne seraient libérés qu'en échange de tous les prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes.
Samedi, le Hamas a publié un communiqué indiquant qu'il n'accepterait pas un nouvel accord sur les otages "à moins que l'agression contre notre peuple ne cesse une fois pour toutes". Le Hamas aurait également insisté sur le fait que c'est lui qui décidera des otages à libérer, et non Israël.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré mercredi qu'une pause dans les combats en échange de la libération des otages était "quelque chose que nous aimerions beaucoup voir se produire".
Le directeur du Mossad israélien, David Barnea, a rencontré le directeur de la CIA, Bill Burns, et le Premier ministre qatari, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, à Varsovie, lundi, pour discuter d'un éventuel nouvel accord sur les otages avec le Hamas. Barnea avait déjà rencontré Al Thani en Norvège vendredi soir.
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.