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Washington suspendrait la libération des otages jusqu'à l'achèvement de l'opération israélienne à Rafah

Des Israéliens participent à un rassemblement appelant à la libération des Israéliens retenus en otage par les terroristes du Hamas à Gaza, sur la "Place des Otages" à Tel Aviv, le 8 juin 2024. (Photo : Avshalom Sassoni/Flash90)

L'administration Biden aurait mis en suspens d'éventuelles libérations des otages jusqu'à ce qu'Israël termine son opération militaire en cours dans la ville de Rafah, dans le sud du pays, a affirmé samedi le média Al-Akhbar, affilié au Hezbollah.

"Les Américains attendent qu'Israël annonce la fin de son opération militaire à Rafah pour reprendre les communications actuellement interrompues concernant les négociations", ont déclaré des sources qataries et égyptiennes au média.

Le Hamas et d'autres organisations terroristes à Gaza détiennent toujours 120 otages israéliens après huit mois de guerre. Le Hamas a jusqu'à présent rejeté tous les efforts israéliens et internationaux visant à obtenir la libération des otages en échange d'une trêve et d'une aide humanitaire accrue.

Le Hamas est apparemment désireux de survivre et exige de manière irréaliste un cessez-le-feu permanent, tandis qu'Israël ne s'engage qu'à une trêve limitée pour faciliter le sauvetage des otages.

Les principaux dirigeants israéliens, dont le Ministre Benjamin Netanyahu, se sont engagés à démanteler le Hamas en tant que puissance militaire et politique dans la bande de Gaza. Le Président des États-Unis, Joe Biden, a de plus en plus reproché au Hamas de compromettre la mise en œuvre de la libération des otages.

"Jusqu'à présent, le principal obstacle est le refus du Hamas de signer l'accord, bien qu'il ait proposé un accord similaire", a déclaré M. Biden.

Les responsables israéliens ont récemment affirmé que le Hamas avait effectivement rejeté la dernière proposition, le secrétaire d'État américain Antony Blinken déclarant que certaines des dernières exigences du Hamas "sont réalisables et d'autres non".

Le Hamas exigerait un retrait militaire israélien du corridor Philadelphie, une bande de terre stratégiquement importante à la frontière entre Gaza et la péninsule égyptienne du Sinaï. Le corridor et la ville voisine de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, sont d'une importance cruciale car ils constituent la principale porte d'entrée du Hamas vers le monde extérieur.

Le Hamas insisterait pour protéger cette importante zone frontalière avec l'Égypte afin de continuer à faire entrer clandestinement des armes et d'autres marchandises dans la bande de Gaza. Israël, pour sa part, est tout aussi déterminé à mettre fin à la capacité du Hamas à se réapprovisionner en ressources militaires via la frontière.

Israël maintient que le contrôle militaire de Rafah est un objectif de guerre important, car une grande partie des forces restantes du Hamas se cacherait dans les tunnels situés en contrebas. Des sources militaires israéliennes auraient informé la chaîne publique israélienne KAN News vendredi que Les FDI auraient probablement besoin de deux semaines supplémentaires pour achever l'opération en cours contre les forces du Hamas à Rafah.

L'administration Biden s'était initialement opposée à une opération militaire israélienne à Rafah en raison du grand nombre de civils gazaouis dans la zone. Les FDI ont toutefois réussi à évacuer près d'un million de civils avant l'incursion.

Suite aux inquiétudes répétées de l'administration Biden, Israël a décidé de passer d'une opération militaire à grande échelle à des opérations plus petites et plus ciblées dans la zone de Rafah.

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

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