Les médias hébreux indiquent que Netanyahou est prêt à conclure un accord concernant les otages, même s'il doit renoncer à son gouvernement.
Les médiateurs ont commencé à désespérer des chances de parvenir à un accord de libération des otages entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et les dirigeants du Hamas, mais Netanyahu a indiqué qu'il était prêt à risquer l'effondrement de sa coalition gouvernementale pour faciliter le retour des otages israéliens dans la bande de Gaza.
Selon Ynet News, les alliés de Netanyahu pensent qu'il est prêt à conclure un accord. Bien que des éléments d'extrême droite au sein de son gouvernement se soient opposés aux propositions d'accords sur les otages, il se serait réconcilié avec la possibilité que l'acceptation d'un cessez-le-feu conduise à la dissolution de sa coalition.
Alors que les médiateurs se sont efforcés d'élaborer une proposition acceptable à la fois pour Netanyahou et pour le chef du groupe terroriste Hamas, Yahya Sinwar, la diminution de l'indignation internationale suscitée par le conflit favoriserait l'espoir qu'une résolution soit encore possible.
Les rapports des services de renseignement israéliens suggèrent que Sinwar a été bouleversé par le déclin du soutien public à la cause gazaouie. Il aurait été choqué par l'absence de protestations lorsqu'Israël a éliminé 19 militants opérant à partir d'une école de Gaza, ce qui a également fait des victimes civiles. L'autorité sanitaire de Gaza a fait état de près de 100 morts à la suite de cette frappe ciblée, bien que ces chiffres soient difficiles à vérifier et aient été contestés par les forces de défense israéliennes.
La dernière proposition devrait être présentée lors d'un sommet organisé par le Qatar, l'Égypte et les États-Unis jeudi. L'urgence de parvenir à un cessez-le-feu s'est accrue, non seulement en raison de la nécessité de sauver les otages restants, mais aussi pour éviter un conflit régional plus large.
Alors que Sinwar souhaite une pause dans la guerre, Netanyahu fait face à une pression croissante de l'intérieur d'Israël pour ramener les otages à la maison. Jusqu'à présent, la priorité donnée à la lutte contre la menace posée par le Hamas a apparemment pris le pas sur les efforts déployés pour sauver les otages, ce qui a suscité une frustration croissante chez les médiateurs. Ils ont accusé Netanyahou de ce qu'ils perçoivent comme un engagement excessif dans le conflit et pensent qu'il continuera jusqu'à ce que Sinwar soit éliminé.
Les négociateurs ont exprimé leur frustration quant au fait que Netanyahou est responsable de la réaction tardive d'Israël, en particulier en ce qui concerne le contrôle de la frontière entre Gaza et l'Égypte et le corridor Philadelphie. La crainte que l'assassinat de chefs terroristes à Beyrouth et à Téhéran n'entraîne une escalade de la violence régionale dans une situation déjà instable persiste.
Des représentants américains arriveront au Moyen-Orient pour le sommet de jeudi, car beaucoup craignent que ce soit le dernier espoir de parvenir à un accord.
Jo Elizabeth s'intéresse beaucoup à la politique et aux développements culturels. Elle a étudié la politique sociale pour son premier diplôme et a obtenu une maîtrise en philosophie juive à l'université de Haïfa, mais elle aime écrire sur la Bible et son sujet principal, le Dieu d'Israël. En tant qu'écrivain, Jo Elizabeth passe son temps entre le Royaume-Uni et Jérusalem, en Israël.