L'ambassadeur d'Israël à l'ONU dénonce la visite "partiale" du Conseil de sécurité au poste frontière de Gaza
Pas de notification ni de coordination de la visite avec Israël ou les FDI
Plusieurs membres du Conseil de sécurité des Nations unies se rendront lundi au poste frontière de Rafah, entre l'Égypte et la bande de Gaza.
Le groupe de 16 ambassadeurs et ambassadeurs adjoints se réunira pour examiner de plus près la situation humanitaire à Gaza et les activités d'aide des Nations unies aux habitants de la bande de Gaza.
La visite a été initiée par les Émirats arabes unis, qui représentent la Ligue arabe au Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) et qui ont envoyé une aide importante à Gaza, notamment la création d'un hôpital de campagne à Gaza.
Israël n'a pas été informé de cette visite, qui n'a pas non plus été coordonnée avec Israël ou les forces de défense israéliennes.
Selon le journal Ynet, trois pays ont refusé de participer à la visite : les États-Unis, la France et l'Albanie. Tous les autres pays membres du Conseil de sécurité des Nations unies ont accepté l'invitation, qui est payée par les Émirats arabes unis.
L'ambassadeur d'Israël auprès des Nations unies, Gilad Erdan, a exprimé sa frustration à l'égard de cette visite, affirmant que les Nations unies sont partiales à l'égard d'Israël et ne s'intéressent qu'aux Palestiniens.
La visite biaisée du Conseil de sécurité est un nouveau coup bas qui prouve que le Conseil ne se préoccupe que des habitants de Gaza et ignore complètement les habitants du sud et les personnes enlevées", a écrit M. Erdan sur la plateforme de médias sociaux X. "La visite déformée d'un Conseil qui ne se préoccupe que des Palestiniens est un nouveau coup bas qui prouve que le Conseil ne se préoccupe que des Palestiniens.
"La visite déformée d'un conseil qui, à ce jour, n'a même pas condamné le Hamas, ôte toute légitimité à ses décisions concernant la guerre à Gaza. C'est une honte !"
Cet incident est le dernier d'une série d'exemples où Israël a accusé l'organisation mondiale de partialité à l'égard des Israéliens.
ONU Femmes, l'organe de l'ONU chargé de l'égalité des sexes, a attendu deux mois avant de condamner les récits de viols et d'agressions sexuelles commis par des terroristes du Hamas et leurs complices à Gaza au cours de l'invasion du 7 octobre, malgré les appels répétés à le faire.
M. Erdan a également attaqué récemment la Commission d'enquête des Nations unies (COI), chargée d'enquêter sur les allégations de viols et de violences sexuelles commis contre des Israéliens pendant l'invasion, en déclarant que ce groupe était "antisémite".
"La Commission d'enquête antisémite, créée par le Conseil des droits de l'homme, qui a récemment nommé l'Iran à la présidence du Forum social du Conseil, est en tout point biaisée contre Israël", a récemment déclaré M. Erdan à Fox News Digital.
"Israël n'a aucune confiance dans ses conclusions et ses activités illégitimes", a ajouté M. Erdan.
Plusieurs membres de la commission ont des antécédents de commentaires et de messages antisémites sur les médias sociaux.
M. Erdan a demandé à plusieurs reprises au secrétaire général des Nations unies, António Guterres, de démissionner. António Guterres à démissionner en raison de sa position partiale à l'égard d'Israël et a menacé de refuser des visas d'entrée à des employés de l'ONU en raison de ses commentaires.
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.