L'administration Biden met en garde Israël : Une "guerre limitée" contre le Hezbollah pourrait déclencher une riposte iranienne élargie
Deux hauts fonctionnaires de l'administration Biden ont averti Israël ces dernières semaines qu'une "guerre limitée" contre le Hezbollah au Liban ou une "petite guerre régionale" pourrait déclencher une réponse puissante du régime iranien et de son alliance terroriste régionale, selon l'organe de presse israélien Walla.
L'administration Biden craindrait que des masses de terroristes pro-iraniens en provenance de Syrie, d'Irak et du Yémen ne rejoignent le groupe terroriste Hezbollah au Liban contre Israël et a tenté d'empêcher que la guerre ne se transforme en conflit régional depuis le 7 octobre.
Les dirigeants politiques israéliens ont essayé d'éviter une guerre à grande échelle avec le Hezbollah dans le cadre des opérations en cours à Gaza pour éliminer l'organisation terroriste du Hamas qui reste au pouvoir. Toutefois, l'escalade des attaques du Hezbollah contre le nord d'Israël continue de remettre en question la politique de retenue d'Israël. Jusqu'à présent, les forces de défense israéliennes ont ciblé des chefs terroristes individuels au Liban, tels que Saleh al-Arouri, haut responsable du Hamas, et Hussein Ibrahim Makki, commandant du Front sud du Hezbollah.
Dans le nord d'Israël, des dizaines de milliers de civils israéliens ont été évacués de leurs maisons en raison des attaques incessantes du Hezbollah contre les communautés et les bases militaires de la région. Après huit mois de guerre incessante, on ne sait toujours pas quand les résidents déplacés pourront rentrer chez eux.
Les dirigeants militaires et politiques israéliens reconnaissent de plus en plus que la menace croissante du Hezbollah est insoutenable et nécessite une réponse puissante.
Le chef d'état-major des FDI, le général de corps d'armée Herzi Halevi, a prévenu qu'Israël n'était pas en mesure de faire face à la menace du Hezbollah. Herzi Halevi a prévenu qu'Israël était de plus en plus proche d'un point de décision concernant le Hezbollah.
"Nous approchons du moment où une décision devra être prise, et Les FDI sont préparées et très prêtes pour cette décision", a déclaré Halevi lors d'une inspection de la frontière entre Israël et le Liban cette semaine.
"Nous attaquons ici depuis huit mois et le Hezbollah paie un prix très, très élevé. Il a intensifié ses attaques ces derniers jours, et nous sommes prêts, après un très bon processus d'entraînement jusqu'au niveau de l'état-major, à passer à l'attaque dans le nord... nous approchons d'un point de décision", a ajouté le chef des FDI.
Israël a indiqué qu'il préférait une solution diplomatique au conflit, mais a souligné qu'il aurait recours à la force militaire pour éliminer la menace que représente depuis longtemps le Hezbollah à sa frontière septentrionale, si cela s'avérait nécessaire.
La France, qui exerce une forte influence au Liban, a également tenté de trouver une solution diplomatique à la menace du Hezbollah. En février, elle a proposé un retrait des forces du Hezbollah de la frontière comme élément clé d'un éventuel accord de cessez-le-feu entre le Liban et Israël.
"Nous avons fait des propositions. Nous sommes en contact avec les Américains et il est important que nous rassemblions toutes les initiatives et que nous construisions la paix", a déclaré le Ministre français des affaires étrangères, Stéphane Séjourné.
Toutefois, le Hezbollah a rejeté la proposition française de retirer ses troupes de la frontière entre le Sud-Liban et Israël.
Des dizaines d'Israéliens et au moins 300 terroristes du Hezbollah, y compris des commandants terroristes de haut rang, ont été tués dans les combats en cours. Le Hezbollah est largement considéré comme l'un des acteurs non étatiques les plus puissants au monde, avec une puissance de feu supérieure à celle de l'armée libanaise et de nombreuses autres armées conventionnelles. La menace était évidente dès l'été précédant le début de la guerre à Gaza, lorsque des maires ont averti que le Hezbollah était de plus en plus en mesure d'agir en toute impunité le long de la frontière.
Au cœur de la puissance du Hezbollah se trouve le vaste arsenal de la milice terroriste, qui compte plus de 150 000 missiles et roquettes pouvant atteindre n'importe quel point du territoire israélien. En outre, l'Iran a également fourni au Hezbollah un grand nombre de drones de plus en plus sophistiqués qui sont utilisés pour pénétrer dans l'espace aérien israélien.
En mai, un Israélien a été tué et cinq citoyens ont été blessés lors d'une attaque de missiles du Hezbollah sur le nord d'Israël.
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.