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Les divisions au sein de la direction du Hamas retardent l'accord de cessez-le-feu sur les otages

Le groupe terroriste serait divisé entre ses dirigeants à Gaza et ceux qui vivent en exil

Des Israéliens participent à un rassemblement appelant à la libération des Israéliens détenus par les terroristes du Hamas à Gaza sur la "place des otages" à Tel Aviv, le 3 février 2024. (Photo : Miriam Alster/Flash90)

Selon un rapport du Wall Street Journal, les divergences d'opinion entre les principaux dirigeants du Hamas retardent l'acceptation et la mise en œuvre de la dernière proposition concernant les otages.

Le WSJ indique que le principal dirigeant du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, serait prêt à accepter un accord de cessez-le-feu de six semaines en échange de la libération de tous les otages civils. Si cela est vrai, cela pourrait indiquer que les efforts incessants de Tsahal pour localiser et détruire les infrastructures du Hamas dans le sud de la bande de Gaza, en particulier dans la région de Khan Younis, exercent une pression importante sur le groupe terroriste.

Des fonctionnaires au fait des négociations, qui ont récemment eu lieu à Paris, affirment que les dirigeants du Hamas vivant en exil, tels qu'Ismail Haniyeh, qui vit au Qatar, font pression pour obtenir davantage de concessions de la part d'Israël et ont refusé d'abandonner l'exigence d'un cessez-le-feu permanent.

Vendredi, M. Haniyeh, qui s'est rendu au Caire pour des négociations, a déclaré que tout accord devrait "mettre fin complètement" aux opérations des FDI à Gaza et inclure un retrait complet des forces israéliennes de la bande de Gaza.

Osama Hamdan, un responsable du Hamas au Liban, a déclaré que la direction du groupe examinait la proposition, mais n'a pas donné de calendrier pour une décision. M. Hamdan a toutefois précisé que le groupe exigerait la libération de milliers de prisonniers palestiniens accusés de terrorisme. M. Hamdan a notamment mentionné Marwan Barghouti, un responsable du Fatah qui purge actuellement cinq peines de prison à vie pour avoir planifié des attentats terroristes qui ont coûté la vie à cinq Israéliens.

La semaine dernière, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu'il n'accepterait pas une proposition exigeant le retrait des FDI ou la libération de milliers de prisonniers.

Haniyeh exigerait la libération de 3 000 prisonniers palestiniens en échange de 36 otages israéliens considérés comme des civils par le groupe terroriste.

Les responsables qui ont parlé au Journal ont indiqué que la division des opinions au sein du Hamas se situe entre ceux qui vivent à Gaza, tels que Sinwar et Mohammed Deif, tandis que les dirigeants en exil se rangent du côté de Haniyeh.

Le gouvernement israélien n'a pas non plus donné de réponse officielle à la proposition. De nombreuses familles d'otages font de plus en plus pression pour qu'un accord soit conclu rapidement, avant que d'autres otages ne meurent.

Entre-temps, les FDI ne ralentissent pas leurs opérations dans le sud de la bande de Gaza. Elles ont déjà annoncé leur intention d'étendre leurs opérations à la zone de Rafah, près de la frontière, et ont informé l'Égypte de leurs mouvements dans la région.

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

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