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Le Ministre israélien des Affaires étrangères, M. Katz, demande au Conseil de sécurité des Nations unies de reconnaître les actes de violence sexuelle commis par le Hamas le 7 octobre

Des femmes manifestent pour réclamer la libération des otages israéliens détenus par les terroristes du Hamas à Gaza, à Tel Aviv, le 19 janvier 2024. (Photo : Tomer Neuberg/Flash90)

Le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré que le Conseil de Sécurité des Nations Unies pourrait se réunir lundi pour examiner s'il existe des "motifs raisonnables" de penser que des agents du Hamas ont commis des actes de violence sexuelle lors de leur attaque contre les communautés frontalières du sud d'Israël le 7 octobre.

Le Ministre des Affaires étrangères, Israël Katz, a annoncé que les États-Unis, la France et le Royaume-Uni avaient demandé une session d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) concernant les actes de violence sexuelle commis par le Hamas à l'encontre de femmes israéliennes le 7 octobre.

Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, en tant que membres permanents du CSNU, ont le pouvoir de demander une réunion, mais Israël, qui n'est pas membre du CSNU, ne peut pas le faire. La Slovénie, l'un des dix membres non permanents, devrait également se joindre à l'appel, et Malte étudie la question, selon le ministère des affaires étrangères.

Dans son message sur les réseaux sociaux, M. Katz a appelé le secrétaire général de l'ONU, M. Antonio Guterres, à prendre des mesures et à ne pas rester silencieux face aux actes brutaux de violence sexuelle commis par le Hamas à l'encontre des femmes pendant l'invasion.

"Les États-Unis, le Royaume-Uni et la France soutiennent mon appel en faveur d'une session du Conseil de sécurité de l'ONU sur les violences sexuelles commises par le Hamas. À l'occasion de la Journée internationale de la femme, l'ONU et le secrétaire général @antonioguterres doivent agir, et non rester silencieux. Il est temps de déclarer le Hamas groupe terroriste et d'appeler à la libération de tous les otages", a écrit M.Katz.

Le ministre israélien des affaires étrangères a noté que M. Guterres a condamné les pertes de vies civiles à Gaza résultant de la campagne militaire menée par Israël pour détruire le Hamas, mais qu'il est resté silencieux sur les crimes sexuels commis par le groupe terroriste.

Il a également demandé à la communauté internationale de déclarer le Hamas organisation terroriste et de lancer "un appel sans équivoque à la libération immédiate de tous les otages à Gaza". Il a ajouté que ce serait "une grande victoire pour la justice et la moralité et une étape importante sur la voie du retour des personnes enlevées dans leur pays".

L'Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations unies ont défendu plusieurs résolutions concernant Gaza, mais n'ont pas condamné le Hamas pour la brutalité de son invasion d'Israël le 7 octobre, malgré les preuves que des femmes et des jeunes filles ont été violées, torturées, démembrées et brûlées vives.

Lors de sa réunion, le CSNU devrait discuter des résultats d'un rapport publié en début de semaine par Pramila Patten, l'envoyée spéciale des Nations unies pour les violences sexuelles dans les conflits.

Dans ce rapport, qui contient de "sérieuses conclusions", Mme Patten, militante des droits des femmes, confirme qu'il existe "des motifs raisonnables de croire que des violences sexuelles liées au conflit se sont produites en de multiples endroits au cours des attaques du 7 octobre, y compris des viols et des viols collectifs dans au moins trois endroits, à savoir : le site du festival de musique Nova et ses environs, la route 232 et le kibboutz Re'im".

M. Katz a déclaré qu'à chaque instant, la vie des otages restait en péril et a fustigé M. Guterres, l'accusant d'ignorer les crimes du Hamas lors d'une journée mondiale qui célèbre les femmes.

"Précisément lors de la Journée internationale de la femme, son silence continu est une honte et jette sur sa tête une tache qui ne s'effacera pas."

Le porte-parole du secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré précédemment que M. Guterres n'avait rien fait pour "enterrer" le rapport et qu'il "avait pleinement soutenu le travail de Pramila Patten lors de sa visite en Israël pour enquêter sur les actes de violence sexuelle liés au conflit et aux attaques terroristes du 7 octobre".

Selon M. Dujarric, la seule instruction donnée par M. Guterres à Mme Patten était de "dire la vérité".

En début de semaine, Reem Alsalem, fonctionnaire de l'ONU, a été critiquée pour avoir nié que des Israéliennes avaient été violées en masse par des Palestiniens le 7 octobre.

Cette semaine, le Président israélien Isaac Herzog a appelé la communauté internationale à reconnaître les crimes commis par le Hamas le 7 octobre et a écrit que le rapport de M. Patten "corrobore avec une clarté et une intégrité morales les crimes sexuels systématiques, prémédités et continus commis par les terroristes du Hamas à l'encontre des femmes israéliennes".

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

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