Vous vous trompez si vous pensez que le combat du Hamas ne vous concerne pas.

Si vous êtes assis sur votre canapé et que vous regardez les manifestations massives à la télévision dans les grandes villes du monde, ainsi que sur les campus américains, en vous disant : "Cela ne me concerne pas", alors vous vous trompez complètement.

Ce qui n'est pas votre combat, pour le moment, sera inévitablement le vôtre bien plus tôt que vous ne le pensez, parce que les sympathisants du Hamas qui, pour le moment, se rangent du côté des terroristes contre Israël et le peuple juif, finiront par s'en prendre au prochain ennemi, et ce sera toute personne appartenant à la catégorie des chrétiens ou née en Occident (c'est-à-dire l'Amérique, l'Europe et à peu près tous les pays civilisés à la surface de la terre).

Car il s'agit d'une bataille idéologique insidieuse, ancrée dans leur croyance perverse selon laquelle toute personne étrangère à l'islam est un infidèle qu'il faut éradiquer. Il s'agit d'une théologie fanatique qui attribue à une guerre sainte qu'Allah exige toujours l'anéantissement d'Israël. L'article 13 de la charte du Hamas stipule que "la Palestine est une terre islamique... Puisque c'est le cas, la libération de la Palestine est un devoir individuel pour chaque musulman, où qu'il se trouve". L'article 15 affirme que "puisque les Juifs ont usurpé la terre, il est obligatoire de lever la bannière du Jihad". Mais ce n'est pas tout ! C'est Muhammad, le père de l'islam, dont "la culture était caractérisée par la guerre tribale, la brutalité et la promiscuité. Il mettait l'accent sur le contrôle divin et s'opposait à la liberté religieuse". Il a laissé en héritage des guerres incessantes et des croisades visant à imposer l'islam par la force dans une grande partie de l'Europe, du Moyen-Orient et même de l'Asie centrale.

Aujourd'hui, les musulmans se comptent par millions, tant en Amérique qu'en Europe, et avec l'afflux constant de migrants musulmans dans ces pays, ils domineront, avec leurs partisans, ces deux régions à brève échéance. Selon le Coran, les musulmans considèrent que les principes fondamentaux de la foi chrétienne sont blasphématoires et rejettent tous les enseignements coraniques. Voici un site intéressant pour en savoir plus. Pour eux, leur livre saint est la "révélation finale de Dieu, le salut ne pouvant être obtenu que par la soumission à Allah".

C'est le groupe terroriste ISIS qui a spécifiquement ciblé les chrétiens dans une église du Caire, entraînant la mort de 25 chrétiens égyptiens en décembre 2016. Cette attaque a été "suivie d'un camion volé qui a traversé un marché de Noël à Berlin, en Allemagne, faisant 12 morts. ISIS a également envoyé des messages de menace aux chrétiens du Nord-Sinaï, tuant huit d'entre eux."

La combinaison d'un certain nombre de pertes, sur le champ de bataille, ainsi que leur obsession de la vengeance, est ce qui aurait été responsable de leur ciblage des sites chrétiens. Mais, globalement, il faut comprendre que toute personne qui n'adhère pas à l'islam est définie par le terme "kafir", traduit par "infidèle", "païen", "négateur", "rejetant", "mécréant", "incroyant" ou "non-croyant", qui dénote un "sentiment d'ingratitude" à l'égard de Dieu.

Alors, que faire de ces personnes qui, non seulement ne sont pas disposées à suivre le programme islamique, mais sont également considérées comme ingrates et sans foi ? L'histoire a montré qu'ils étaient soit désignés comme "Dhimmis" (inférieurs aux musulmans et tenus de payer un impôt), soit obligés de se convertir à l'islam, sous peine d'être exilés ou tués.

Une telle situation pourrait-elle se reproduire à une époque que nous considérons comme éclairée, où les sociétés libres et démocratiques autorisent la liberté de religion ?

Lorsque l'on voit les manifestations massives, qui se comptent par centaines de milliers, dans tant de pays, la réalité commence à s'imposer. Tout d'abord, ils étaient contre la politique de représailles d'Israël, malgré l'obligation morale et justifiée de s'en prendre à des terroristes sauvages qui ont perpétré un massacre brutal sur des civils innocents.

De là, leur colère s'est transformée en un ignoble antisémitisme collectif, qui vilipende tous les Juifs en raison de leur appartenance ethnique. Ensuite, la rage s'est dirigée vers les partisans d'Israël vis-à-vis de l'administration Biden qui, après avoir montré un soutien fort, a rétrogradé sa position à rien de plus qu'un soutien tiède, qui cherchait à imposer des pauses "humanitaires" au milieu de grandes avancées militaires.

Quiconque exprime le moindre soutien à la nation d'Israël est immédiatement considéré avec mépris, comme en témoigne la manière dont les rassemblements pro-israéliens sont confrontés aux opposants à l'État juif, qui réclament la libération de la Palestine "du fleuve à la mer".

Alors, qui sont les centaines de milliers de personnes qui défilent à travers l'Europe, l'Amérique et l'Australie, portant les drapeaux palestiniens ? Il ne s'agit pas de membres d'ISIS ou du Hamas, bien que personne ne sache vraiment si, parmi les manifestants, se trouvent des terroristes intégrés qui ont réussi, d'une manière ou d'une autre, à entrer illégalement ou même légalement dans le pays.

Les manifestants se composent principalement de deux groupes : ceux qui ont des liens familiaux avec des Palestiniens ou des Arabes et les jeunes gauchistes endoctrinés par le marxisme, dont la mentalité de victime est parfaitement compatible avec la prolifération de l'idée que les Palestiniens sont les vrais opprimés, dignes d'être défendus par le biais d'un activisme furieux et bien organisé.

Il est clair que la progression de la rage n'arrêtera pas leur mépris pour les partisans d'Israël, surtout lorsque l'objectif de l'Islam est de placer tout le monde sous sa domination. Ce qui commence par une foule en colère contre l'existence de la nation d'Israël ne s'achèvera que lorsque toutes les femmes seront cachées sous une burqa étouffante et que tous les hommes se prosterneront cinq fois par jour devant Allah.

Malheureusement, il ne s'agit pas d'un combat que l'on peut ignorer, car il ne sera pas possible d'être neutre. L'objectif final a été énoncé par Oussama ben Laden lui-même en 1991, lorsqu'il a déclaré vouloir "rétablir l'État musulman dans le monde entier en renversant les régimes corrompus du monde islamique et en éliminant la présence étrangère - principalement américaine et israélienne - du Moyen-Orient, en publiant trois fatwas anti-américaines encourageant les musulmans à prendre les armes contre l'"impérialisme" de Washington".

Ainsi, que vous soyez un fervent croyant ou simplement un croyant nominal, que vous souteniez Israël avec enthousiasme ou que vous n'y ayez pas beaucoup réfléchi, votre propre liberté de religion, ainsi que toutes les autres libertés qui vous sont chères, ne sont pas nécessairement garanties, parce que les changements dramatiques et soudains dans les sociétés mondiales indiquent que des camps sont déjà en train d'être pris.

C'est donc peut-être le bon moment pour déterminer lequel vous allez prendre, car, à un moment donné, rester passivement assis sur le canapé ne sera plus une option.