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"Récompenser le terrorisme n'apportera pas la paix", déclare Netanyahou après que trois pays ont reconnu la "Palestine".

Président Herzog : Les déclarations "n'aideront ni les Palestiniens ni les Israéliens".

Une vidéo publiée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 23 mai 2024. (Photo : Capture d'écran)

Le Ministre israélien Benjamin Netanyahu et le Président Isaac Herzog ont fermement condamné la reconnaissance d'un Etat palestinien par la Norvège, l'Irlande et l'Espagne mercredi, notant que cette décision serait contre-productive.

Dans son message vidéo, M. Netanyahu s'est fait l'écho de déclarations antérieures de responsables israéliens, affirmant qu'une telle reconnaissance serait "une récompense pour le terrorisme".

"80 % des Palestiniens de Judée et de Samarie soutiennent le terrible massacre du 7 octobre. On ne peut pas donner un État à ce mal", a déclaré le Premier ministre.

"Ce serait un État terroriste. Il essaiera de répéter le massacre du 7 octobre encore et encore ; nous n'y consentirons pas. Récompenser le terrorisme n'apportera pas la paix et ne nous empêchera pas de vaincre le Hamas", a-t-il ajouté.

Après l'annonce par les dirigeants de la Norvège, de l'Irlande et de l'Espagne qu'ils reconnaîtraient un État palestinien à partir du mardi 28 mai prochain, Israël a convoqué les ambassadeurs de ces pays pour protester contre ce que le ministre des affaires étrangères, Israël Katz, a considéré comme "une récompense pour le Hamas".

Le Ministre des Affaires étrangères a ensuite annoncé qu'il convoquerait les ambassadeurs de ces pays pour une sévère réprimande qui inclurait la projection d'images récemment diffusées montrant l'enlèvement de cinq femmes soldats des FDI le 7 octobre dernier.

M. Herzog a expliqué plus en détail l'opposition d'Israël à la création d'un État palestinien lors d'une interview avec le journaliste Piers Morgan mercredi soir.

"Ce sont des mesures futiles qui n'aideront pas à progresser dans la région et qui vont à l'encontre des défis fondamentaux, c'est-à-dire qu'elles vont à l'encontre de la capacité à libérer les otages, elles peuvent être considérées comme une récompense pour le Hamas et j'ai exprimé ces opinions aux dirigeants de ces États respectifs".

"Parce que ce que l'on dit, c'est qu'en raison d'une guerre menée brutalement par le Hamas, en violant, brûlant, découpant, enlevant des Israéliens, tout d'un coup le monde se précipite - quelques nations dans le monde se précipitent pour déclarer un État palestinien - alors qu'il n'y a pas de frontières, rien qui permette de créer un État palestinien".

M. Herzog a souligné que des négociations bilatérales entre Israël et les Palestiniens étaient nécessaires et que la reconnaissance des pays éloignait la trajectoire de la paix.

"Après le 7 octobre, en Israël, le sentiment profond est que les voisins dont tout le monde nous avait promis qu'ils seraient des voisins pacifiques nous ont attaqués de manière brutale et ont tué, massacré, violé et enlevé en premier lieu les plus grands partisans de la paix en Israël."

"Il y a donc un sentiment national qu'il n'y a pas de confiance - et pour avancer vers un avenir possible, il faut d'abord et avant tout qu'il y ait de la confiance. Ce sont ces questions que nous devons traiter en premier lieu avant de lancer des déclarations écrites dans des bureaux étrangers ici ou là, qui ont peut-être servi des pressions politiques internes dans certains pays, mais qui, en fin de compte, n'aideront aucun Palestinien ni aucun Israélien d'ailleurs", a déclaré M. Herzog.

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

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