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Les Nations unies exigent à une écrasante majorité un cessez-le-feu immédiat à Gaza

La résolution de l'Assemblée générale des Nations unies n'est pas contraignante mais constitue un signal fort

L'Assemblée générale des Nations unies a exigé un cessez-le-feu humanitaire immédiat de la guerre à Gaza entre Israël et l'organisation terroriste Hamas, dans une résolution adoptée à une écrasante majorité dans la nuit de mardi à mercredi.

La résolution appelle à un "cessez-le-feu humanitaire immédiat" sans mentionner les terroristes du Hamas qui ont déclenché la guerre en envahissant Israël le 7 octobre. Les députés ont voté deux amendements faisant spécifiquement référence au Hamas qui n'ont pas été inclus dans le projet final.

La motion a été adoptée à une large majorité de 153 voix pour, 10 contre et 23 abstentions. Une résolution de l'Assemblée générale des Nations unies (AGNU) n'est pas contraignante, mais elle peut servir d'indicateur de l'opinion internationale, qui a évolué en défaveur d'Israël depuis un certain temps.

Outre les États-Unis et Israël, seuls huit autres pays, à savoir l'Autriche, la Tchécoslovaquie, le Guatemala, le Liberia, la Micronésie, Nauru, la Papouasie-Nouvelle-Guinée et le Paraguay, se sont opposés à la motion.

Même les pays qui ont proclamé haut et fort leur soutien à Israël depuis le 7 octobre n'ont pas voté contre la résolution, choisissant plutôt de s'abstenir, au premier rang desquels l'Allemagne et le Royaume-Uni.

Le ministère allemand des affaires étrangères a expliqué sa décision dans un fil de discussion sur X, anciennement Twitter.

"Un "non" à la résolution actuelle serait faux : Parce que nous voulons mettre fin à la souffrance des Palestiniens. C'est pourquoi nous voulons des pauses humanitaires, afin que les otages soient libérés. Pour que l'aide nécessaire et urgente parvienne à la population de Gaza".

D'autres nations considérées comme amies d'Israël, telles que la France et la Grèce, ont voté en faveur de la résolution exigeant un cessez-le-feu humanitaire immédiat.

Le document, dont l'Égypte est l'auteur, exprime "une vive inquiétude face à la situation humanitaire catastrophique dans la bande de Gaza et aux souffrances de la population civile palestinienne".

Il appelait en outre à protéger les civils israéliens et palestiniens et demandait la libération immédiate de "tous les otages".

L'un des projets rejetés, rédigé par des représentants américains, aurait inséré un paragraphe indiquant que l'Assemblée générale des Nations unies "rejette et condamne sans équivoque les attaques terroristes odieuses du Hamas". L'Autriche a proposé un autre projet qui aurait appelé à la libération immédiate des otages par le Hamas.

L'ambassadeur d'Israël auprès des Nations unies, Gilad Erdan, a catégoriquement rejeté l'appel au cessez-le-feu.

"Un cessez-le-feu ne signifie qu'une chose et une seule : assurer la survie du Hamas, assurer la survie de terroristes génocidaires déterminés à anéantir Israël et les Juifs", a-t-il déclaré avant le vote.

"Vous voulez un vrai cessez-le-feu ? a crié M. Erdan au cours de la réunion en brandissant une pancarte avec la photo de Yahya Sinwar, le chef du Hamas à Gaza, considéré comme le cerveau du massacre du 7 octobre. Le numéro de téléphone de Sinwar était affiché sur la pancarte."

"Appelez les bureaux du Hamas à Gaza et demandez Yahya Sinwar. Dites-lui que lorsque le Hamas déposera ses armes, qu'il se rendra et qu'il restituera tous les otages, il y aura un véritable cessez-le-feu qui durera toujours", a déclaré M. Erdan à l'assemblée.

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

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