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Les États-Unis opposent leur veto à l'initiative du Conseil de sécurité des Nations unies visant à créer un État palestinien sans négociations avec Israël.

Photo ONU | L'ambassadeur des États-Unis Robert A. Wood vote contre le projet de résolution sur la Palestine au Conseil de sécurité.

Les États-Unis ont bloqué jeudi une Résolution du Conseil de sécurité qui aurait reconnu l'Autorité palestinienne en tant qu'État membre permanent des Nations unies.

Faisant usage de leur droit de veto, les États-Unis se sont opposés au projet de résolution qui recommandait à l'Assemblée générale des Nations unies que "l'État de Palestine soit admis comme membre des Nations unies".

Douze membres du Conseil de sécurité avaient voté en faveur de la résolution, tandis que deux pays - le Royaume-Uni et la Suisse - s'étaient abstenus. Toutefois, le veto américain a suffi à bloquer la nouvelle tentative de l'Autorité palestinienne d'être reconnue comme un État par l'organisation mondiale.

"Ce vote ne reflète pas une opposition à la création d'un État palestinien, mais plutôt la reconnaissance du fait qu'elle ne peut résulter que de négociations directes entre les parties", a déclaré l'ambassadeur adjoint des États-Unis, M. Robert Wood, au Conseil.

Pour expliquer la décision des États-Unis, M. Wood a fait remarquer qu'il n'y avait pas d'unanimité parmi les membres du Conseil de sécurité des Nations unies sur la question de savoir si les Palestiniens remplissaient les critères d'adhésion. Il a ajouté que les États-Unis appelaient depuis longtemps l'Autorité palestinienne à entreprendre les réformes nécessaires pour aider à établir les attributs de la préparation à la création d'un État.

"Il faut noter que le Hamas, une organisation terroriste, exerce actuellement son pouvoir et son influence à Gaza, qui fait partie intégrante de l'État envisagé dans cette résolution", a-t-il déclaré.

Le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a attaqué le veto américain, le qualifiant dans une déclaration d'"injuste, immoral et injustifié".

Parmi les pays qui ont voté en faveur de la motion présentée par l'Algérie figurent la Russie, la Chine, la France, le Japon, l'Italie et le Royaume-Uni : La Russie, la Chine, la France, le Japon, la Corée du Sud, l'Équateur, Malte, la Slovénie, la Sierra Leone, le Mozambique et la Guyane.

Le Ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, a félicité les États-Unis d'avoir opposé leur veto à ce qu'il a qualifié de "proposition honteuse".

"La proposition de reconnaître un État palestinien, plus de six mois après le plus grand massacre de Juifs depuis l'Holocauste et après les crimes sexuels et autres atrocités commis par les terroristes du Hamas, est une récompense pour le terrorisme", a expliqué M. Katz.

L'ambassadeur d'Israël auprès des Nations unies, Gilad Erdan, a prononcé un discours cinglant lors de la discussion, à l'issue de laquelle il a quitté le conseil en déclarant : "Parler au Conseil de sécurité des Nations unies, c'est comme parler à un mur de briques".

"Non seulement l'Autorité palestinienne n'a pas condamné le massacre du 7 octobre, mais elle verse des salaires mensuels à tous les terroristes qui y ont participé, récompensant les violeurs. Si cette résolution est adoptée, Dieu nous en préserve, ce Conseil ne devrait plus être connu sous le nom de Conseil de sécurité, mais sous celui de Conseil de la terreur", a déclaré M. Erdan.

Il a poursuivi : "La seule chose qu'une reconnaissance forcée et unilatérale d'un État palestinien fera, c'est de rendre toute négociation future presque impossible. Tant que les Palestiniens auront le sentiment qu'ils peuvent exploiter cet organe politisé à leur profit, pourquoi se donneraient-ils la peine de s'asseoir à la table des négociations ou de soutenir un quelconque compromis ? Les Palestiniens ont rejeté tout plan de paix et continuent à soutenir le terrorisme et à boycotter toute négociation. Et maintenant, ils savent que leur refus est payant !".

"Aujourd'hui, je n'essaierai pas de réparer ce qui est déjà cassé. S'adresser à ce conseil, c'est comme s'adresser à un mur de briques. Je prie pour que le jour vienne où vous comprendrez l'ampleur de l'erreur que vous êtes en train de commettre. Je prie pour que vous compreniez avant qu'il ne soit trop tard", a conclu l'ambassadeur israélien.

Par ailleurs, M. Erdan a critiqué le Conseil pour la présence du ministre iranien des affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, dans la discussion, le qualifiant de "ministre de la terreur".

"La présence du Ministre Abdollahian ici aujourd'hui fait de cette institution une plaisanterie", a-t-il déclaré. "Malheureusement, il est clair pour tous les dictateurs et les États terroristes que les Nations unies ont perdu toute once de justice et qu'elles ne sont plus qu'un amas de pâte à modeler politisée que les tyrans peuvent modeler à leur guise. Le jour viendra où cette organisation sera fermée".

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

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