Les dirigeants israéliens réfutent les affirmations de l'autorité palestinienne selon lesquelles les FDI ont tué les participants à la rave de Re'im.
Sous la pression des États-Unis, l'Autorité palestinienne supprime la déclaration sans la clarifier.
Les dirigeants israéliens, dont le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le chef de l'opposition Yair Lapid, ont critiqué dimanche une déclaration de l'Autorité palestinienne affirmant qu'Israël était responsable de la mort d'au moins 364 personnes lors de la rave party de Re'im le 7 octobre.
Le ministère des affaires étrangères de l'Autorité palestinienne a publié une déclaration envoyée aux diplomates et à l'ONU, affirmant que les hélicoptères israéliens avaient fauché des centaines de fêtards dans le cadre de la "directive Hannibal", aujourd'hui disparue.
Cette directive aurait permis aux FDI de tuer des soldats israéliens dans des circonstances extrêmes afin d'éviter qu'ils ne soient faits prisonniers.
La déclaration était basée sur un rapport du journal Haaretz de samedi dernier, citant une source policière anonyme selon laquelle, dans le cadre de l'enquête, la police examinait la possibilité que certaines personnes aient été blessées par des tirs d'hélicoptères.
La police a par la suite démenti cette information, mais l'Autorité palestinienne a poursuivi en affirmant que : "Le résultat de cette enquête jette le doute sur les rapports israéliens concernant les destructions et les tueries qui ont eu lieu dans cette zone", et reproche à Israël d'avoir fabriqué des documents médiatiques pour justifier l'invasion de la bande de Gaza.
Sous la pression massive des États-Unis, l'Autorité palestinienne a supprimé cette déclaration lundi, sans présenter d'excuses ni apporter d'éclaircissements.
La controverse est survenue un jour seulement après que le président américain Joe Biden eut recommandé qu'une AP "revitalisée" gouverne la bande de Gaza après la guerre.
"Aujourd'hui, l'Autorité palestinienne à Ramallah a dit quelque chose de complètement absurde", a déclaré M. Netanyahu. "Elle a nié que c'était le Hamas qui avait perpétré l'horrible massacre du festival de la nature près de Gaza... C'est un renversement complet de la vérité".
"Le président de l'AP, Abou Mazen, qui a nié par le passé l'existence de l'Holocauste, nie aujourd'hui l'existence du massacre perpétré par le Hamas, ce qui est inacceptable", a-t-il ajouté.
Le chef de l'opposition, Yair Lapid, a également critiqué les commentaires de l'Autorité palestinienne, qui sont intervenus quelques jours seulement après qu'il eut lui-même déclaré que la domination de Gaza par l'Autorité palestinienne serait finalement "la meilleure chose qui soit".
Il a qualifié la déclaration de l'AP d'"abominable et fausse", ajoutant que "quiconque nie le massacre se rend complice du pire crime commis contre le peuple juif depuis l'Holocauste".n
Le rapport du Haaretz selon lequel des hélicoptères israéliens auraient pu blesser certains fêtards a depuis été largement diffusé en ligne sur les réseaux sociaux antisémites et anti-israéliens, nombre d'entre eux affirmant qu'il s'agissait d'une preuve que le massacre du Hamas était une fabrication israélienne et un prétexte pour la guerre contre la bande de Gaza.
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.