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Une mystérieuse frappe nocturne tue le chef politique du Hamas, Ismail Haniyeh, au cœur de Téhéran

Haniyeh a été pris pour cible quelques heures après l'assassinat du chef d'état-major du Hezbollah à Beyrouth.

Le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, lors d'une cérémonie dans la ville de Gaza, le 16 septembre 2019 (Photo : Hassan Jedi/Flash90).

Il s'agit d'une nouvelle en cours de développement...

Ismail Haniyeh, le chef politique du Hamas, a été tué dans la capitale iranienne de Téhéran tôt ce mercredi matin.

Le Corps des gardiens de la révolution islamique d'Iran (IRGC) et le Hamas ont confirmé qu'il avait été assassiné lors d'une attaque contre sa résidence au cœur de la capitale iranienne, où il assistait à l'investiture du nouveau président, Masoud Pezeshkian.

L'attentat a également entraîné la mort d'un des gardes du corps de Haniyeh.

Aucun commentaire officiel israélien n'a été fait sur l'annonce de l'assassinat, qui a eu lieu quelques heures seulement après qu'Israël a confirmé avoir tué le chef d'état-major du Hezbollah, Fouad Shukr, lors d'une frappe à Beyrouth mardi soir.

Toutefois, l'armée israélienne a souligné qu'il n'y avait "aucun changement dans les directives défensives du commandement du front intérieur" et qu'elle informerait le public israélien de tout changement, alors que l'on craint que la frappe dans la capitale iranienne ne provoque une réaction iranienne.

Ni l'Iran ni le Hamas n'ont publié de détails sur les circonstances de la frappe. Une source iranienne a déclaré au réseau Al Mayadeen, affilié au Hezbollah, que la frappe avait été effectuée par un missile lancé depuis l'extérieur du pays.

Haniyeh s'était rendu à Téhéran pour l'investiture du nouveau président iranien depuis sa base au Qatar.

Des photos prises mardi le montrent en train de rencontrer le guide suprême iranien, Ali Khamenei, ainsi que le chef du Jihad islamique palestinien (PIJ), Ziyad al-Nakhaleh.

Le secrétaire américain à la défense, Lloyd J. Austin, a déclaré qu'il n'avait aucune information à communiquer, après qu'on lui a demandé mercredi si les États-Unis avaient été informés à l'avance de l'implication d'Israël dans l'assassinat de Haniyeh.

Musa Abu Marzouk, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré : "L'assassinat de Haniyeh est un acte lâche qui ne passera pas sous silence".

Le chef du Hamas, Sami Abu Zuhri, a ajouté : "Nous menons une guerre ouverte pour la libération de Jérusalem et nous sommes prêts à payer différents prix."

Hussein al-Sheikh, un haut fonctionnaire de l'Autorité palestinienne qui a critiqué le Hamas par le passé et qui est largement considéré comme une personnalité pragmatique, a condamné l'assassinat d'Ismail Haniyeh, le qualifiant "d'acte lâche".

Les terroristes houthis du Yémen ont également réagi, qualifiant la mort de Haniyeh de "crime terroriste et de violation flagrante des lois".

Le chef du Hamas à Gaza Yehya Al-Sinwar (C) et le dirigeant du Hamas Ismail Haniyeh (G) dans la ville de Gaza le 25 mars 2017. (Photo : Mohammed Salem/REUTERS)

Dans la matinée, le New York Times a rapporté que les responsables iraniens étaient "complètement choqués" par l'assassinat de Haniyeh, estimant qu'il s'agissait d'un coup dur porté à la réputation de l'Iran en matière de sécurité, alors que le régime s'efforce de projeter sa puissance dans la région.

Haniyeh et sa délégation séjournaient dans une maison d'hôtes du CGRI dans le nord de Téhéran, a rapporté le journal pro-Qatari al-Araby al-Jadeed. Des sources informées en Égypte ont également déclaré au journal que le chef du PIJ demeurait dans la maison, mais à un étage différent.

Un porte-parole de haut rang du régime a qualifié l'assassinat "d'acte lâche", ajoutant que les auteurs recevraient "sans aucun doute" une réponse.

Une source iranienne a déclaré à Reuters que les "organes de sécurité" du régime décideraient de "notre stratégie de réponse" à l'assassinat spectaculaire de Haniyeh.

Le Conseil suprême de sécurité nationale de l'Iran, qui ne se réunit qu'en de rares circonstances, s'est réuni mercredi matin à la résidence du guide suprême, ont déclaré deux responsables iraniens au NYT.

Ils ont ajouté qu'Esmail Qaani, commandant de la Force Quds, qui est responsable des opérations secrètes du régime à l'étranger et dirige son réseau régional de milices et de groupes terroristes, était également présent.

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

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