Israël doit attaquer et détruire le Hezbollah sans délai, déclare Gideon Sa'ar, membre de la Knesset
Sa'ar estime qu'une action militaire directe est nécessaire et inévitable
Gideon Sa'ar, membre de la Knesset, a déclaré qu'Israël devait « détruire le Hezbollah » et qu'il valait mieux ne pas tarder, lors d'une conversation avec le Jerusalem Post publiée ce week-end.
Malgré les efforts diplomatiques déployés par l'Occident pour négocier une cessation des attaques incessantes du Hezbollah contre Israël, M. Sa'ar estime qu'une action militaire directe et élargie contre l'organisation terroriste est nécessaire et inévitable.
M. Sa'ar, actuellement membre de la Knesset au sein de son propre parti, New Hope, a occupé plusieurs fonctions ministérielles il y a dix ans pour le parti Likoud de M. Netanyahu. Il a rejoint le gouvernement d'urgence après le 7 octobre et la guerre de Gaza qui a suivi, en tant que membre du parti de l'Unité nationale, mais il a démissionné du gouvernement en mars et a reformé le parti New Hope.
Depuis lors, le Likoud a tenté de le persuader de revenir au gouvernement et de remplacer le ministre de la défense Yoav Gallant, selon des rumeurs non confirmées mais persistantes.
M. Sa'ar a affirmé qu'Israël avait « trois choix stratégiques » : il pouvait « céder », il pouvait « rester dans cette guerre d'usure sans fin » ou il pouvait « agir de manière décisive ».
Il a déclaré que le report d'une opération militaire d'envergure contre le Hezbollah en faveur de négociations diplomatiques « obligerait Israël à mener une action décisive à un moment moins optimal ».
Si Israël tarde à attaquer résolument le groupe terroriste libanais, « la puissance de feu du Hezbollah sera d'autant plus grande et le danger d'autant plus grave », a affirmé M. Sa'ar.
Une opération militaire décisive, a-t-il ajouté, est également nécessaire pour permettre aux plus de 60 000 Israéliens encore déplacés de rentrer chez eux le long de la frontière israélienne avec le Liban.
Plus précisément, M. Saar a affirmé qu'Israël devait prendre le contrôle militaire d'une partie du Sud-Liban, afin de créer une « zone tampon » qui garantirait la sécurité des habitants du Nord d'Israël.
« Si l'on ne place pas les forces de défense israéliennes au Sud-Liban, on ne peut pas faire rentrer les habitants du Nord dans leurs foyers », a fait remarquer M. Saar, en affirmant que le public israélien soutiendrait une telle opération.
« Si vous demandez au peuple israélien, dont la majorité n'a pas confiance dans le gouvernement, s'il faut mener une opération dans le nord, il répondra par l'affirmative et comprendra pourquoi », a ajouté le membre de la Knesset.
M. Sa'ar a également évoqué la nécessité d'attaquer l'Iran de manière décisive, déclarant que « dans notre dialogue avec les États-Unis, nous devons mettre la survie du régime sur la table » et qu'une telle opération pourrait aller au-delà du ciblage des sites militaires.
« Parmi les options qu'il a énumérées, il a proposé de frapper le cœur de l'économie iranienne en nuisant à l'industrie pétrolière du pays, qui finance les groupes terroristes mandataires de la République islamique », a rapporté le Jerusalem Post.
Malgré la menace du régime iranien, dont le Hezbollah est un mandataire, M. Sa'ar estime que « le plus grand défi conventionnel reste le Hezbollah ».
Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.