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5 commandants des Gardiens de la révolution iraniens assassinés lors d'une attaque aérienne israélienne présumée en Syrie

Israël n'a pas commenté la frappe dans la capitale syrienne Damas.

Des personnes inspectent les dégâts sur le site d'une attaque israélienne présumée dans le quartier de Mazzeh à Damas, en Syrie, le 20 janvier 2024. (Photo : SANA/Handout via REUTERS)

Cinq commandants du Corps des gardiens de la révolution islamique ont été tués par une frappe aérienne dans la capitale syrienne de Damas samedi, a confirmé le Corps des gardiens de la révolution islamique, tout en rejetant la responsabilité de l'attaque sur Israël.

"Le chef des renseignements des Gardiens de la révolution en Syrie, son adjoint et deux autres membres des Gardiens sont tombés en martyrs lors de l'attaque israélienne contre la Syrie", a indiqué l'agence de presse iranienne Mehr, citant une source anonyme.

Le président iranien Ebrahim Raisi a accusé Israël d'être responsable de l'attaque et a promis de se venger. "La République islamique ne laissera pas les crimes du régime sioniste sans réponse", a-t-il déclaré à la chaîne publique iranienne IRIB.

Au moment de la publication de cet article, des divergences subsistaient quant aux noms des officiers du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) qui ont été éliminés. Les médias ont indiqué que le général Sadegh Omidzadeh, officier de renseignement, figurait parmi les victimes, tandis que le CGRI a désigné les cinq victimes comme étant Hojatollah Omidvar, Ali Aghazadeh, Hossein Mohammadi, Said Karimi et Mohammad Amin Samadi.

Les officiers ont été tués lorsqu'un immeuble de quatre étages du quartier d'al-Mazzeh a été complètement détruit par des "missiles israéliens ciblés avec précision", selon une source citée par le Times of Israel.

Des groupes d'opposition syriens ont déclaré que le bâtiment avait servi de lieu de rencontre entre des responsables iraniens et des membres du Hezbollah et du groupe terroriste du Jihad islamique palestinien (PIJ), ce qui a donné lieu à des spéculations sur le fait que certains de leurs hauts responsables avaient été pris pour cible.

Les représentants du PIJ en Syrie ont rapidement rejeté ces informations, soulignant qu'aucun de leurs membres n'avait été blessé lors de la frappe et que leur chef, Ziyad al-Nakhalah, était en bonne santé.

La cible présumée de l'attaque, Sadegh Omidzadeh, avait le même grade que son collègue défunt, le général de brigade Razi Mousavi, du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI). Razi Mousavi.

Ce dernier, officiellement responsable de l'alliance militaire irano-syrienne, a lui aussi été victime d'une frappe aérienne anonyme dans la banlieue de Damas à la fin du mois de décembre.

Conformément à sa politique habituelle, Israël n'a pas officiellement commenté cet assassinat présumé.

La frappe a été condamnée par le Hamas, allié de l'Iran et de la Syrie, qui l'a qualifiée de "crime odieux et de violation de la souveraineté".

Peu après la frappe israélienne présumée, une base aérienne américaine en Irak a essuyé des tirs nourris de projectiles tirés par des milices soutenues par l'Iran, et au moins deux soldats américains ont été légèrement blessés.

Plus de 20 projectiles tirés sur la base américaine d'Ain al-Asad constituent une réponse préliminaire de l'Iran à la frappe qui a éliminé cinq membres importants de ses gardiens de la révolution.

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

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