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Le territoire palestinien occupé est un territoire juif réoccupé

Note de l'auteur : La caricature - commandée exclusivement pour cet article - est de Yaakov Kirschen alias "Dry Bones" - l'un des principaux commentateurs politiques et sociaux d'Israël - dont les caricatures ornent les colonnes des médias israéliens et internationaux depuis des dizaines d'années.

L'Assemblée générale des Nations unies ne devrait pas se réjouir de l'avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ) sur les "Conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d'Israël dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem-Est" ("Territoire"), qui n'a pas reconnu les droits conférés au peuple juif de reconstituer le foyer national juif dans ce territoire en vertu des articles 6 et 25 du mandat de la Société des Nations pour la Palestine de 1922 - préservés par l'article 80 de la Charte des Nations unies.

La CIJ a fait fi de ces droits juifs acquis dans le paragraphe 51 de l'avis consultatif :

"Après avoir fait partie de l'Empire ottoman, à la fin de la Première Guerre mondiale, la Palestine a été placée sous un mandat de classe "A" confié à la Grande-Bretagne par la Société des Nations, conformément à l'article 22, paragraphe 4, de la Convention de la Société.....

... Les frontières territoriales de la Palestine mandataire ont été fixées par divers instruments, en particulier sur la frontière orientale, par un mémorandum britannique du 16 septembre 1922 et par le traité anglo-transjordanien du 20 février 1928."

Premièrement : la CIJ ne mentionne pas que l'objectif premier du mandat, tel qu'il est exprimé dans son préambule et ses articles, était de promouvoir la reconstitution du foyer national juif dans ce que la CIJ appelle aujourd'hui de manière trompeuse le "territoire palestinien occupé"

Deuxièmement : le mandat pour la Palestine n'était pas un mandat de classe "A", comme l'explique le rapport de la Commission royale d'enquête sur la Palestine de 1937 :

"Le mandat est d'un type différent du mandat pour la Syrie et le Liban et du projet de mandat pour l'Irak. Ces derniers, appelés mandats de commodité "A", étaient conformes au quatrième paragraphe de l'article 22. Ainsi, le mandat syrien prévoyait que le gouvernement serait fondé sur une loi organique qui tiendrait compte des droits, des intérêts et des souhaits de tous les habitants, et que des mesures seraient adoptées "pour faciliter le développement progressif de la Syrie et du Liban en tant qu'États indépendants". Les phrases correspondantes du projet de mandat pour l'Irak étaient les mêmes. Conformément à ces phrases, des législatures nationales ont été créées en temps voulu sur une base élective. L'article I du Mandat pour la Palestine, quant à lui, confère "les pleins pouvoirs de législation et d'administration", dans les limites du Mandat, au Mandataire.

Troisièmement : la CIJ n'a pas fait la moindre référence à l'article 6 du mandat, qui stipule que:

"L'administration de la Palestine, tout en veillant à ne pas porter préjudice aux droits et à la situation des autres catégories de la population, facilitera l'immigration juive dans des conditions appropriées et encouragera, en coopération avec l'Agence juive visée à l'article 4, l'établissement étroit de Juifs sur la terre, y compris les terres domaniales et les terres incultes qui ne sont pas nécessaires à des fins d'utilité publique".

Quatrièmement : Les frontières territoriales de la Palestine sont restées inchangées jusqu'en 1946, date à laquelle la Transjordanie (78 % du territoire de la Palestine situé à l'est du Jourdain) s'est vu accorder l'indépendance par la Grande-Bretagne."

La CIJ a fait preuve d'un parti pris anti-juif flagrant dans son examen du mandat.

La CIJ n'a pas pris en compte

- l'article 80 de la Charte des Nations unies de 1945 qui continue à préserver les droits acquis du peuple juif sur le territoire créé par le mandat jusqu'à aujourd'hui.

- Le fait que les Juifs ont été chassés du territoire en 1948 par six armées arabes envahissantes et qu'ils n'ont pas été autorisés à y retourner avant la fin de la guerre des Six Jours en 1967 pour réoccuper le territoire qui leur avait été attribué en vertu du mandat.

Le "territoire palestinien occupé y compris Jérusalem-Est" désigné par la CIJ est en fait le "territoire juif réoccupé y compris Jérusalem-Est"

L'avis consultatif n'est pas pertinent, ignore complètement les droits des Juifs et est pourri jusqu'à la moelle.

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David Singer is an Australian lawyer and political analyst.

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