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Le Hamas retarde sa réponse à l'accord sur les otages et insistera probablement sur un cessez-le-feu complet et un retrait total des FDI

Des désaccords internes seraient à l'origine du retard

Des Israéliens participent à un rassemblement appelant à la libération des Israéliens kidnappés par les terroristes du Hamas à Gaza sur la "place des otages" à Tel Aviv, le 3 février 2024. (Photo : Miriam Alster/Flash90)

Selon un rapport d'Al Jazeera dimanche soir, un dirigeant du Hamas a nié avoir rejeté la proposition d'accord sur les otages, affirmant qu'il avait besoin de plus de temps pour "annoncer sa position".

Un rapport antérieur du média saoudien Al-Arabiya indiquait que le groupe était prêt à rejeter l'accord, exigeant une position plus ferme, y compris la libération de plus de prisonniers et un cessez-le-feu complet ainsi que le retrait des forces du FDI de Gaza.

Selon Al-Arabiya, le chef du Hamas, Ismail Haniyeh, a rencontré le chef du Jihad islamique palestinien, Ziad Nakhaleh, et a affirmé la position des deux groupes, à savoir qu'un cessez-le-feu et un retrait des FDI de l'ensemble de la bande de Gaza étaient nécessaires avant toute libération d'otages.

Dans le même temps, une source du Hamas a déclaré au site d'information israélien News 12 que le Hamas donnerait bientôt une réponse et que le groupe insisterait sur le retrait israélien de la bande de Gaza ainsi que sur des garanties fermes de cessation des hostilités.

Des rapports publiés au cours du week-end indiquaient qu'une divergence d'opinion entre les dirigeants cachés à Gaza et ceux qui vivent confortablement au Qatar était en partie à l'origine de ce retard.

Le Hamas lui-même a rompu le précédent cessez-le-feu de l'accord sur les otages au début du mois de décembre, en choisissant de commencer à tirer des roquettes plutôt que de libérer les femmes otages restantes en échange d'une prolongation du cessez-le-feu.

Plusieurs analystes israéliens avaient alors déclaré que le Hamas craignait que les femmes ne témoignent des abus physiques et sexuels qu'elles avaient subis de la part de leurs ravisseurs, ce qui aurait fait mauvaise presse à un moment où l'organisation terroriste bénéficiait d'un soutien international remarquable.

Lors de la réunion de son cabinet dimanche, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réaffirmé sa position, à savoir qu'il n'accepterait pas la libération de milliers de prisonniers palestiniens en échange des otages et qu'il n'accepterait pas non plus de mettre fin à la guerre sans avoir atteint l'objectif de démanteler le Hamas.

Plusieurs ministres auraient qualifié de "téméraire" la proposition actuelle concernant les otages, affirmant qu'elle mettrait en péril les objectifs de guerre d'Israël.

En réponse, M. Netanyahu a déclaré aux ministres qu'il restait attaché aux objectifs initiaux de la guerre, à savoir "l'éradication du Hamas, le sauvetage de tous nos otages et la garantie que Gaza ne constituera plus jamais une menace pour Israël".

Selon plusieurs sites d'information hébreux, les dirigeants de FDI seraient favorables à un cessez-le-feu temporaire pour parvenir à la libération des otages, à condition qu'il ne dure pas trop longtemps.

On estime à 136 le nombre d'otages détenus à Gaza, mais tous ne sont pas encore en vie.

Le Staff de All Israel News est une équipe de journalistes en Israël.

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